LESSONS IN FRENCH
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This is the sixth of the lessons in French which are now being broadcast at 3.0 p.m. each Monday by 2YA, and re-broadcast by 1YA, 3YA, 4YA, 2YH, 3ZR, and 4YZ. The French Consul, M. André Pouquet, is the speaker in these lessons. Lecon 6 Exercice de Prononciation: La Voyelle Ly]. De plus en plus. En veux-tu? Merci, je n’en veux plus. Jules a perdu sa plume. Bien entendu. Quel beau costume! Soyez le bienvenu, Elle s’amuse. Montons en voiture. La cuve est au pied du mur. La maison brile. "3 Chanson; Landerirette. Lecture: Sans doute vous avez tous entendu parler d’Alain Gerbault qui a fait tout seul le tour du monde & bord d’un petit yacht de 8- tonneaux. Peut-étre que quelques-uns d’entre vous ont lu en anglais les livres ou il décrit ce voyage solitaire-‘ Seul, a travers |’Atlantique " "A la Poursuite du Soleil" et "Sur la Route du Retour." Voici un morceau tiré de "Seul, a travers |l’Atlantique" ou il nous raconte comment il lui est venu V’idée de ce voyage extraordinaire. Méditations Solitaires d’un Marin en plein Atlantique, Les souvenirs de guerre se précipitent devant ma mémoire: un combat du haut des airs, les balles incendiaires qui percent les flancs de mon appareil, l’avion ennemi qui descend en flammes, l’ivresse momentanée de la victoire. De retour a terre je ne suis plus, hélas! qu’un enfant qui a perdu sa mére. Le temps ne comble pas le vide immense. Les uns apres les autres mes meilleurs compagnons meurent dans les airs. L’armistice vint et je pense a ces héros qu’on oublie trop facilement, a la vanité de tous ceux qui portent trop ostensiblement les insignes d’une_ victoire qui n’appartient qu’aux morts, car, lorsqu’on n’a pas donné sa vie pour la Patrie, on n’a rien donné. De nouveau, d’autres épisodes de ma vie se présentent €4 ma mémoire. Certains, insignificants en apparence, ont laissé en moi une impression profonde. Je ne sais trop pourquoi, je me vois soudain reporté a trois années en arriére. Un train de luxe qui se dirigeait vers Madrid ralentissait sa marche le long d’une courbe aux approches de la ville. C’est alors que, regardant par la fenétre de mon wagon, j’apercus un jeune mendiant. Il courait pieds nus le long de la voie ferrée. Sa peau brunie brillait au soleil entre les haillons qui le couvraient. Il mendiait comme l’on mendie en Espagne, car il avait l’air de faire une faveur en demandant |’aum6ne. Sale et déguenillé c’était cependant lui le prince de la vie, qui courait libre, inondé de soleil et de luminére, et non | Tun quelconque des voyageurs que le train emportait prisonnier. Je pensais alors que j’aurais aimé étre comme lui pour pouvoir recommencer ma vie en partant de trés bas avec quinze ans de moins, moi qui cours inlassablement & la. recherche de ma- jeunesse.
Mais parceque, depuis des siécles, les hommes ont coutume de vivre esclaves de la civilization, je ne serais pas obligé de mener la méme vie servile et conventionelle. Maitre de mon navire, je voguerai autour du monde, ivre, de grand air, d’espace et de _ lumiére, menant la vie simple de matelot, baignant dans le soleil un corps qui ne fut pas créé pour étre enfermé dans les maisons des hommes, Et, tout heureux d’avoir trouvé ma voie et réalisé mon réve, je récite a la barre mes poémes préférés de la mer. _ La nuit passait ainsi trés vite. Une a une les étoiles disparaissaient. Une clarté grise arrivait de l’Orient et je voyais apparaitre les formes et les lignes du "Firecrest." Mon navire était beau lorsque venait le jour. ("Seul a travers I’Atlantique." Alain Gerbault). Chanson: Le Pot-pourri d’Alain Gerebault I (Yvonne Printemps). Bonsoir, Madame la Lune, bonsoir (bis) C’est votre ami. Gerbault qui vient vour voir, Bonsoir, Madame la lune, Sur mon bateau Au fil de eau Je m’en vais la-bas vers le large, Je navigue en révant Ou me pousse le vent Devant moi et toujours en avant. Pour toi je fuis Paris, son bruit, Pour toi je me suis mis en marche M’eloignant sans regret, Voyageant sans arrét Vers l’aimée, nul ne sait mon secret. Trahisons et marchandages, Combinaisons, tripotages. Si vous croyez que je vais dire Qui j’ose aimer, Je ne saurais pour un empire Vous la nommer: Elle n’est ni brune ni blonde, Mais sachez-le, Il n’est pas une femme au monde Que j’aime mieux. C’est toujours l’onde qui m’a charmé, Vague profonde au bruit léger; La nuit, le jour, Aussi toujours Je veux chanter l’onde mon seul amour. (1) Il fait si bon, prés de toi Que j’y veux passer ma vie, Comme un enfant berce-moi, , Car il faut que j’oublie. Oublier, dirais-tu, quoi? Mais tout simplement ‘la terre C’est 1a tout le mystére. Garde-le pour toi. (2) Il y a des souvenirs, Certains petits souvenirs, Qui m’empéchent de jamais, jamais revenir. = Trop de choses m’ont blessé Dont le souvenir va s’effacer , . « Je préfére n’y jamais, jamais re ; penser. (3) Hypocrisies, jalousies, Calomnies et vilenies, (4) Il y a des souvenirs .. . etc,
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New Zealand Listener, Volume 4, Issue 96, 24 April 1941, Page 18
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846LESSONS IN FRENCH New Zealand Listener, Volume 4, Issue 96, 24 April 1941, Page 18
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