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LESSONS IN FRENCH (5)

Lecon Exercice de Prononciation: La voyelle [ul]. Tout a coup. Levez-vous! Asseyezvous! Mettez-vous debout, Raoul. Voila dix sous. Ce n’est pas beaucoup, Voulezvous de la soupe? L’herbe pousse. On étouffe dans cette foule. La porte s’ouvre. Nous voila dans la cour. Ils sont douze. Ou est le petit chaperon rouge? Il court tout le jour. Chanson: Ile de Capri. (Voyez Lecon 4.) Causerie: Le Cyclisme Chers auditeurs, vous savez tous ce que c’est qu’une bicyclette, n’est-ce pas? En France, le cyclisme est un des sports les plus répandus. Ce qui passionnent les Néo-Zelandais, ce sont les grands matchs de rugby. En France, c'est la course a bicyclette, qui s’appelle "Le Tour de France," oi une centaine de coureurs de toute nationalité traversent la France, &@ travers des cols de 2000 métres, et des: plaines chaudes du Midi, une épreuve d’endurance aussi

bien que de vitesse. Vous allez entendre comment Jean, un garcon francais, et Marie, sa cousine anglaise, ont vu passer ce tour, et comment Marie a essayé d’apprendre l’art du cyclisme. Marie: Oh, qu’est-ce que c’est que ca? Voyez, Jean, tous ces cyclistes, -et les autos! et la foule qui acclame! Venez, regatdez par la fenétre. Jean: C’est le Tour de France qui passe, Marie. Marie: A bicyclette? Jean: C’est ca. Le grand événement sportif de la France. Voyez, il y a une cinquantaine de coureurs cette année. Voila le champion de cette étape, qui porte le maillot jaune. C’est un géant de la route, celui-la! E Marie: Mais les autos, Jean, et les camions énormes-! Jean: C’est pour transporter les bagages. Ca dure vingt et un jours, vous savez. Marie: Qu’est-ce que j’entends? Oh, cest une voiture radio-phonique-qui diffuse en marche-écoutez, c’est notre radio & nous qui parle, pendant que le Tour qu'il décrit passe devant mes yeux!

Jean: Oui, c’est quelquechose de trés important, ce Tour de France a bicyclette. Les coureurs que vous avez vus sont de nos meilleurs et chaque année il y en a de plusieurs nationalités qui concourent. Marie: Je voudrais bien un jour essayer d’y participer. Jean: Vous? Mais vous n’étes qu’une jeune fille, qui me peut s’attaquer aux dures étapes 4 travers les Pyrénées et les Alpes! De plus, vous ne savez pas monter a bicyclette. Marie: Si vous m’appreniez? * Ba * Jean: Eh bien, demain, peut-étre, nous pourrons essayer. Mais je vous préviens qu’aprés une chute, il faudra tout de suite vous remettre en selle! Jean: Ah! Bonjour; Marie, voici la bécane, C’est une bicyclette avec rouelibre et contre-pédalage. Marie: C’est 4 dire? Jean: Vous pouvez ‘serrer le frein en contre-pédalant comme ca. Marie: Moi? Mais je ne sais méme pas pédaler jusqu’A present! D’abord, apprenez-moi a monter. Jean: Bien. Attendez que je vérifie tout. Les pneus; le timbre; le freintrés nécessaire quand on commence-ca va. Je vais 6ter la lampe de vélo, et la pompe, de peur que vous ne les cassiez en tombant. Commencons. Je vais vous montrer. Regardez-moi. Je saisis' le guidon, je place le pied gauche sur la pédale, je m’élance du pied droit, je me mets en selle, je fais tourner les pédales, puis je serre le frein en contre-pédalant, et je descends. Voila tout! Marie: Je vais essayer. Mais si je tombe, ce sera entrérement de votre faute, Jean. Jean: N’y pensez pas. Et quand vous aurez appris, nous irons visiter ensemble les patcs que vous avez tant voulu ‘voir. Si Von n’a pas d’auto, on peut voir la campagne & bicyclette. Nous irons en tandem ce qui sera encore plus amusant, Sur les pneus demi-ballon, ce sera trés confortable. Et quand arrivera le prin-

temps, nous pourrons aller aux bois cueillir les coucous qui y poussent sauvages, Marie: Les coucous? Vous voulez dire les oiseaux? Jean: Non, je veux dire les narcisses. Il y a aussi les muguets sauvages. Nous reviendrons avec les bicyclettes couvertes de fleurs. Vous verrez. Mais encore une fois, Marie, commencons a apprendre. Voyez, saisissez le guidon, mettez le pied gauche sur la pédale, élancez-vous du pied droit, et pédalez. Tournez la roue de devant pour balancer. Voila. Vite. Vite! Faites attention! Ne tombez pas! Hou! Vous étes-vous blessée? Marie: Un peu seulement, Je me suis fait mal au coude. Mais j’ai fait dix métres, ne l’avez-vous pas remarqué? Jean: Si. Vous étes déja cycliste, Marie. En huit jours peut-étre, vous pourrez vous joindre au Tour de France et vous attaquer aux étapes de cette épreuve. Marie: Que vous @tes sot! Jean: Vous serez précedée et suivie de longues files d’autos, de camions énormes, de voitures radio-phoniques, comme vous les avez vus hier. On entendra, sans doute, le radio qui dira, "Voici Marie, la géante de la route, portant le traditionnel maillot jaune qu'elle s’est tricoté elle-méme." Et quand vous arriverez, la premiére naturellement, on vous couvrira de fleurs comme c’est Vhabitude. Cela passionnera prodigieusement les populations! Marie: Ne me blaguez pas, Jean. Mon coude me fait horriblement mal. Jean: J’en suis désolé. Tenez, nous sommes en panne, et nous avons crevé un pneu. La sacoche s’est ouverte, laissant tomber tous les outils. Marie: Je vais les ramasser Jean: Moi, je vais vous aider. Si voas m’accompagniez au garage? Je ferai réparer la bécane par le mécanicien Tout est bien qui finit bien. Chanson " Landerirette." (C’est Lucienne Boyer qui Chante,) 1. J’ai trois maisons dans le village, premiére au soleil levant, La seconde est ouverte au vent, Et la troisiéme est sans étage. J’ai trois maisons dans le village, Landerirette! Et des chateaux bien davantage, Peuplés de chevaliers servants, Mais A tout cela je préfére La forét lourde de sanglots, Les rochers couleur de bruyére, Et la guinguette au bord de l’eau. 2. J’ai trois chansons tristes et belles. La premiére est celle d’un fou, La deuxiéme est un chant trés doux, Et la troisiéme est immortelle, Landerirette! Et de touchantes villanelles Que j’écouterais A genoux. Mais & tout cela je préfére Le frémissement des bouleaux, Et la vin qui rit dans mon verre Dans la guinguette au bord de 1’eau, 3. J’ai trois amants de par le monde Qui reviendront riches et forts, Et les bras chargés de trésors ° Arrachés aux Indes profondes Landerirette! 5 Et tous les hommes & la ronde Viendraient dans ma main sans effort, Mais & tout cela je préfére’ Les yeux d’un garcon pale et beau. Il m’a fait baisser les paupiéres Dans la guinguette au bord de Veau,

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Bibliographic details
Ngā taipitopito pukapuka

New Zealand Listener, Volume 4, Issue 95, 18 April 1941, Page 14

Word count
Tapeke kupu
1,063

LESSONS IN FRENCH (5) New Zealand Listener, Volume 4, Issue 95, 18 April 1941, Page 14

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