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la navigation, elle offre les circonstances suivantes: les bateaux allant de Panama a Auckland trouveraient, dans la premiere moitie de leur route, les vents alizes sous vergue ; dans la seconde, les vents d'orient; pendant l'hiver des vents de la partie Est, et du Sud pendant l'Ete. Le retour devrait s'effectuer en courant plus a. l'Est, passer pres de l'lle de Paques, conservant d'abord les vents d'ouest, puis prenant la bordee favorable des vents alizes, modifies par le voisiuage de la Cote d'Amerique, Cette traversee, a 100 lieues-par jour, serait ainsi de 22 jours pour Taller, de 24 pour le retour. Alais il est probable que le trafic n'est pas aujourd'hui assez considerable pour permettre une aussi longue traversee sans escale. Cela exigerait des paquebots tres puissants. La route avec relache semble done foreee. Cette relache ne peut se faire qu'en deux points 1 ° a Alangareva 2 ° a Ta'iti. L'escale de Alangareva donne pour longuer totale des 2 traversees, (du meme point de depart a Otea) 6374 milles ou 2125 lieues, longueur, a, 5 Lieues pres, egale a celle mesuree sur l'arc de grand cer.cle direct. Le port de Alangareva, mieux connu quil ne Test aujourdhui, balise avec desbouees, pourrait peut-etre servir a une escale de bateaux a vapeur. Alais l'atterissage necessiterait deux fanaux, l'un d'une portee de 12 milles, place sur Mangareva (sur le morne Nord) l'autre sur la pointe do Koutou-polo, d'une portee de 5 milles. Cette relache d'ailleurs demanderait l'Etude des iles basses, situees au Vent des Gambiers. Alangareva, quoique civilisee a c&te des Pomotous, ne possede aucun commerce, aucun ouvrier, et peut-etre al'heure qu' il est, aucun autre Europeen que ses missionaires. Tout serait done a creer aux Gambiers pour le service des bateaux a vapeur. A Ta'iti, tout existe depuis longtemps. La traversee avec Taiti comme point d'escale, se compose de deux parties, l'une de 4386 milles, l'autre de 2165 milles, total 2184 lieues ou 79 lieues de plus que la route precedente. Comme circonstances de navigation, on trouverait en revenant de Taiti a Panama, les vents plus debout que des Gambiers a, Panama, mais, en revanche, de Taiti a. Auckland, la route serait aussi de 14 ° sous le vent de celle correspondante. II y a done egalite a peu pres sous ce rapport. Reste done la question d'accroissement de distance egal au 1-29 de la distance totale, ou de 19 heures environ, ce qui, en presence des ressources concentrees a Taiti, de la facilite d'y faire du charbon, de l'eau, ne permet pas a une Compagnie d'hesiter un instant. La Compagnie Anglaise, comme la Compagnie Americaine, qui avait envoye le " Golden Age" en 1854 aurait sans doute choisi Taiti. A'oici quelques renseignemens sur le port de Papeiti. Dans ce port, l'arbri est parfait et le calme absolu, sauf dans les coups de vent de la partie Ouest, qui donnent du clapotis le long des quais. Plusieurs cales servent a l'embarquement ou a l'accostage des navires de Commerce. II est a croire qu'a l'une d'elles, on trouverait une profondeur suffisante pour permettre l'accostage d'un bateau calant 7m. Dans le cas contraire, comme devant la manutention, a quelques metres de la plage, il ya une profondeur de 11 metres, un simple appontement ou un pout volant suffirait pour embarquer directment du charbon sans chalands. A Pare —ute, ou le calme est encore plus grand qu'ailleurs, un bateau calant 7m. pourrait s'approcher a 70m. de la plage." L'eau douce se diverse dans la baie de Papeiti par plusieurs endroits ; les embarcations viennent la faire ordinairement a un des appontements, ou un tuyau est dispose pour emplir les futailles dans les canots. Dans le cas on l'Eseale de Ta'iti serait adoptee, l'administration coloniale sera, sans doute, conduite a faire executer quelques travaux pour ameliorer, autant que possible, l'Etat actuel du port de Papeiti. note. Sur la navigation d'un bateau a vapeur entre Panama et Auckland avec escale a, Ta'iti. Enclosure 4 to No. 73. Ministere de la Marine et des Colonies, Paris, 19 Fevrier, 1864. Jusqu'a present on n'a pas encore decouvert de mines de charbon a Ta'iti, et la Compagnie serait dans l'obligation d'envoyer chercher ce combustible dans les lieux de production les plus rapproches. En attendant qu'elle ait pu constituer un approvisionnement suffisant, I'Administration franoaise se preterait volontiers a lui ceder une certaine quantite de charbon de terre sur le Depot qui y a ete forme il ya quelques annees par les soins du Departement de la Marine. La cession pourrait en etre faite au prix de revient qui est d'environ 100 francs la tonne. En ce qui concerne la quotite de la subvention a fournir a la Compagnie pour l'escale a, Taiti, il y a lieu d'observer que cette charge ne devrait pas peser sur le budget fraiiQais metropolitain, mais bien sur le budget, local du protectorat, qui est oblige de se renfermer dans des ressources tres limitees. Ace point de vue, la dite subvention ne pourrait etre assez forte, pour permettre a, la compagnie d'employer des navires plus grands et plus rapides. La chose principale a considerer, e'est que le trajet d'Auckland a Panama semble ne pouvoir se faire sans aucune escale, et que Pile de Taiti est situee dans une position intermediaire tres favorable pour que cette escale soit placce la plutot qu'ailleurs. II ne parait pas certain que ce parcours produise un retard aussi grand que la Compagnie l'a suppose. Le Departement de la Marine Franoaise aurait interet a connaitre le plutot possible les intentions de la compagnie et celles de I'administration, Neo Zt-landaise, dont les intcrcts sont

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FURTHER PAPERS RELATIVE TO THE