A COMPLAINT.
A Monsieur le Redacteur — ll m’eat bien pbuiblo de vous signaler dans votre prochain nnmdro, une lettre que je devrais taire; mais comme bon Cathohque, je ne le puis, et j6se croire quo le public m’appiaudira. Voici les faits : j’avais a mon bord, mon m dtrc d'equipage le nomine Antonio Pudgi, ne a Ajaccio (Corse) mort bord, en rade de Port Chalmers ; il etait de mon devoir de remplir en bon chriitien. toutes les formalites necesf-aires pour le faire euterrer, d’apres sa religion. Pmir ce’a javais charge un de mes amis, (Framjais) demeurant a Dunedin, de vouloir bien se charger de cette mission (comme ancien dans le pays) d’abord il me dit que c ;ci ne souffrirait aucune difficulty, qu’nne simple demarche pres de I’Evcque suffirait, lorsque je recois une ainsi coocue. M. Weens, capitaiue Architects I‘cnand, a moins que vous ne pnissiez assurer aux pretrts Catholiqnes presents a Dunedin, que votre homme dtait un bon et fervent Catiiolique, ils n’iront pas I’enterrer, etc. M. le Redacteur, je m’addresso an public et demaude leur avis. Pour men compte personn-1 je savais cet homme Cathrlique, que devais je faire en cctte occurence ? Remplir mon devoir. (Je riponds ici pour le public) rien que mon devoir envers D’etre Supreme qui nous guide tons et m’adresser fi ceux qui se disent le remplacer, et vous voyez que d’apre la ddpdche que je possdde, le refus le plus formel in’a etd dound. Ces Messieurs constatent la veracity Evangyiiste; et prophetisent toutes les bonnes paroles et actions conservyes dans les livres saints, dont ils sanctionment I’autbencite par leur talent, an contraire au public, ils vieunent ici ouvrire la bouche aux blasphymateurs Voltairians et antres ; qui pour se debarasser des obligations imposees par la loi de Dieu, nec raignent pas de servir d’adeptes, et font de leur culte une fable. Le systeme de den6gation de ces messieurs, est tres ingenieux vraiment en ce qu’ il porte tout entier sur le ridicule, cette arme si puhsante, dont se sert toujours avec avantage I’esprit du mat, pour dymoraliser lea societes. Mais heurensement que le monstrueux blaspheme qu’ils viennent de profyrer, ayte vu et eutendu par ctlui meme qu’ils remplacent J’ai donedft dans les circoustances les plus difficiles remplir cette mission moi meoe, sans le passer hj la maison de Dic-u le conduire k sa demeure, et la lui lire les priores dues a sa religion, Enfin Monsieur le Redacteur, inutile de m’etendre plus loin, je vions ici pour prouver que ceux qui sont pour demoutrer la religion chrytienne He la professent pas eux memes. L. Weens, Capitaiue Architecte Eenaud, Navire Frangais. [To those of our readers who do not understand the original, the simple statement is that one of the crew of the‘‘Architects Renaud,” now in Port Chalmers, died < n board. His name was Antonio Pudgi, bom at Ajaccio in Corsica, a member of the Roman Catholic Church. On application to the Roman Catholic Clergy to have the customary rites performed, they were re fused, and the captain himse’f was ,cimpelled to read the funeral service. Ed. JS.B.]
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Bibliographic details
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Evening Star, Issue 2843, 30 March 1872, Page 3
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512A COMPLAINT. Evening Star, Issue 2843, 30 March 1872, Page 3
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